1 an de progrès entre frustrations et fierté

En réalité, cela fait un peu plus d’un an que je me suis mise sérieusement à la céramique, puisque j’ai commencé à aller chaque semaine à l’atelier à partir de septembre 2019. Dès décembre, on a eu des grèves des transports, qui m’ont pas mal ralentie (on va moins souvent à l’atelier quand il faut marcher une heure). Ensuite on a eu le confinement (et maintenant le 2ème !). Bref, ça ne s’est pas totalement déroulé comme prévu. J’ai eu pas mal de frustrations de ne pas réussir à avancer assez vite.

Mais vu qu’on n’a aucune prise sur les événements en ce moment, je me force maintenant à aller lentement (je vais faire broder “festina lente” sur mon tablier). Je me limite à une séance par semaine à l'atelier, et tant pis s’il faut attendre un mois pour sortir un objet. 

J’ai quand même pu observer des progrès. Au démarrage, j’arrivais péniblement à tourner des petites tasses de 400 grammes, maintenant j’arrive à faire des bols de 800 grammes sans problème et à varier les formes (plus haut pour faire des vases, plus arrondi pour faire des pots). A force d’essai, j’ai aussi pu définir les tasses que j’aime : plus haute que large, avec une anse assez grande pour une bonne prise en main et accrochée près du bord haut, avec un petit pied, ce qui donne un aspect plus aérien à l’ensemble (c’est ça être designer ?). J’ai appris plein de choses au fil de cette année : maîtriser le séchage des pièces pour éviter les fissures, sculpter les pieds, utiliser une estèque pour lisser les bords des objets quand on les tourne, peindre les objets à cru plutôt qu’après la première cuisson pour faciliter l’émaillage, etc. Et c’est déjà pas mal ! Vivement l’année prochaine.


des bols de plus en plus hauts au fil de cette année

des bols de plus en plus hauts au fil de cette année

Alice Aguirregabiria